Voilà un "secret" de famille qui mérite d'être divulgué et qui l'est d'excellente façon par Alternative-Santé où je vous suggère d'aller jeter un œil pour tous les bons conseils que vous y trouverez. J'espère que cet extrait de leur dernière lettre d'information vous sera utile un jour ou l'autre, pour vous ou l'un de vos proches :
LE CHARBON VÉGÉTAL ACTIVÉ :
INDISPENSABLE DANS LA PHARMACIE
FAMILIALE
N'est-il pas consternant de constater qu’à notre époque où le problème
crucial de la santé publique est l’intoxication, l’incroyable efficacité
du charbon activé et son mode d’utilisation, médicalement connus depuis plus
d’un siècle, ne fasse l’objet d’aucune information dans le domaine public, ni au
niveau du cabinet médical ?
Petites histoires de "prestidigitation
médicale" :
Cela se passe en 1813. Un certain Bertrand, chimiste français, fait une
démonstration publique. Il tient une fiole qui contient 5 g de trioxyde
d’arsenic (1 cuillère à thé comble), de quoi tuer 150 hommes. Il lève le
bras et porte le breuvage aux lèvres. Dans quelques minutes, il devrait
ressentir les effets inexorables de cette drogue : nausée, vomissement,
diarrhée, brûlure intense de la bouche et de la gorge, crampes atroces dans le
ventre, déshydratation rapide et mort. Devant les yeux médusés et horrifiés de
la foule, Bertrand vaque pourtant tranquillement à ses affaires et ne présente
aucun trouble.
En 1831, un pharmacien de Montpellier nommé Touéry, effectue le même tour
mais, cette fois, devant l’Académie française de médecine. Il avale 1 g de
strychnine (10 fois la dose mortelle). Ce poison foudroie un homme en 10
minutes dans des convulsions incontrôlables et un arrêt respiratoire au milieu
d’un rire nerveux effrayant, dont le spectacle ne s’oublie jamais. Pourtant,
Touéry reste calme et détendu et n’a aucun trouble, à la stupéfaction totale des
professeurs.
Le secret ? Bertrand et Touéry avaient tous deux étudié l’action du
charbon végétal sur les poisons, en particulier avec des rats – et tous deux ont
voulu démontrer qu’ils avaient découvert l’antidote universel. Ce qui a pu être
vérifié par la suite. En ce qui concerne Touéry, celui-ci a rapporté qu’il
avait préalablement enrobé la strychnine dans 15 g de poudre fine de charbon
végétal. Il continua ses travaux de recherche jusqu’en 1940.
Patience et longueur de temps – et ce n’est qu’en 1984 (plus de 150 ans après
l'expérience de Bertrand !) que le JAMA (Journal of the American Medical
Association) publia deux articles sur l’usage du charbon activé contre
l’empoisonnement à la théophylline (broncho-dilatateur) et au phénobarbital.
Un déferlement de confirmations à travers
l'histoire :
- Le papyrus d’Ebers 1550 avant J.-C. mentionne déjà la poudre de charbon.
- Hippocrate (400 avant J.-C.) et Pline (50 avant J.-C.) recommandent le
charbon de bois dans le traitement de l’épilepsie, du vertige, de la chlorose et
de la « maladie du charbon » contractée par les tanneurs.
- En 1773, Scheele explique le phénomène d’absorption des gaz par le charbon.
- En 1785, Lowitz montre que le charbon est capable de décolorer de nombreux
liquides.
- En 1793, D.M. Kehls conseille dans son mémoire l’usage du charbon pour
éliminer les odeurs de la gangrène, purifier l’haleine, les fièvres putrides et
tous les états bilieux.
- En 1846, Garrod publie, en Angleterre, un rapport sur la neutralisation de
la strychnine administrée à des chiens, des chats et des lapins, expérimente
ensuite la neutralisation de l’opium, de la morphine, de l’aconitine, de
l’ipéca, de l’émétine, de la vératrine, la cantharidine, la ciguë, la stramoine,
le delphinium, le bichlorure mercurique, le nitrate d’argent et les sels de
plomb.
- En 1848, Rond reprend les expériences de Garrod sur les humains.
- Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, on dénombre plus
de 40 exposés sur le sujet
- En 1862, Stenhouse est le précurseur des masques à gaz (au charbon) qui
furent utilisés pendant la guerre 14-18.
- En 1865, Hunter découvre les performances du charbon de noix de coco pour
absorber les gaz.
- De nos jours, l'utilisation des filtres à charbon est désormais
courante dans toutes les filières industrielles qui manipulent des produits
toxiques. En milieu hospitalier, les salles d’opération sont assainies par des
filtres à charbon pour neutraliser les gaz anesthésiques (halothane,
éther, cyclopropane, métoxyflurane, propanidide, protoxyde d’azote). Les
produits d’assainissement de l’eau : chlore, ozone, bioxyde de chlore,
permanganate... tous toxiques, peuvent être éliminés facilement par des filtres
à charbon.
Même les scientifiques n'ont aucun doute.
Aujourd’hui, on possède les preuves scientifiques que le charbon actif
absorbe tous les poisons ainsi que les toxines bactériennes dans l’intestin.
Depuis 10 ans, plus de 500 articles médicaux (uniquement en anglais !) ont
offert plus de 10 000 références scientifiques sur le sujet.
Le charbon est probablement l’agent de décontamination le plus simple, le
plus valable et le moins cher que nous connaissions. Mais le public et les
malades, et même beaucoup de médecins, ne le savent pas.
Comment le fabrique-t-on ?
Pour être au maximum de ses possibilités, le charbon activé est obtenu en
deux étapes :
La carbonisation : On calcine du bois en le chauffant à une
température variant entre 600 et 900° en l’absence d’air.
L’activation : Le bois est recalciné aux mêmes températures, mais
cette fois, en présence de vapeur d’eau, d’air ou de gaz oxydants. Ceci permet
le développement d’un réseau de micropores qui seront de véritables pièges à
molécules indésirables. L’extrudation de la poussière de charbon développe une
surface de contact phénoménale : 1 cm3 de charbon pulvérisé présente une surface
totale de 1 km2 et 500 g de charbon contiennent 50 000 millions de pores.
Ceci explique ses performances : il peut absorber 97 fois son volume de
gaz carbonique, 165 fois son volume d’anhydride sulfureux et 178 fois son volume
d’ammoniac...
Dans l'intestin, une pompe à poisons :
Le charbon activé est aussi efficace pour le mercure, le plomb, les
insecticides, les herbicides, les hormones et même certaines substances
radioactives.
Depuis 15 ans, on utilise le charbon activé pour désintoxiquer des
analgésiques, des fébrifuges, des antidépresseurs tricycliques, des glucosides
cardiotoniques, des solvants organiques, de la plupart des médicaments à effets
iatrogènes et des produits chimiques.
L’intestin étant une paroi poreuse, il s’y effectue un travail de dialyse par
le principe de l’osmose. Ceci veut dire qu’il se produit un équilibre entre les
concentrations de produits solubilisés de part et d’autre de la paroi. Donc, si
l’intestin est encombré, les réseaux lymphatiques ne peuvent dégorger dans
celui-ci. Le charbon, en libérant l’intestin, active la désintoxication de la
lymphe et du sang par le biais du pompage osmotique.
La liste est longue des poisons éliminés par le charbon activé :
-
- Les stupéfiants,
- Les médicaments dangereux,
- Les alcaloïdes,
- Les additifs alimentaires,
- Les produits chimiques agricoles,
- Les métaux lourds,
- Les gaz toxiques,
- Les détergents,
- Les solvants organiques,
- La chimiothérapie.
- Les toxines bactériennes telles que
celles de la diphtérie, du tétanos, du botulisme, du perfringens,
- Les amines toxiques de décomposition.
- Les venins
- L’histamine du thon,
- Les mycotoxines que l’on trouve dans
les aliments à cause des antibiotiques
- Les redoutables aflatoxines.
Comment utiliser le charbon activé
En cas d’intoxication sévère
La dose préconisée est de 50 g pour un adulte, de 1g/kg pour un enfant.
Mélanger à de l’eau froide. Cela n’a aucun goût.
Répéter les prises de 20 à 50 g de charbon activé toutes les 4 à 6 heures
pendant 1 ou 2 jours selon la sévérité de l’intoxication.
La quantité théorique du charbon activé doit être au minimum égale à 8 fois
le poids de toxique ingéré. La marge de 10 fois est souhaitable. Toutefois, dans
les intoxications suicidaires, et chez les sujets comateux, la quantité du
toxique est impossible à connaître.
On administre alors entre 100 et 120 g de charbon d’office.
À savoir qu’une cuillère à soupe contient en moyenne 5 g de charbon.
Pour une cure de drainage
Les posologies sont évidemment modulables en fonction de chaque cas. En
moyenne, on peut opter pour le protocole de 2 cuillères à soupe aux 3 repas
pendant 15 jours pour un adulte (soit 30 g par jour), puis continuer à raison de
3 cuillères à soupe par jour pendant le mois qui suit si l’on veut obtenir un
drainage cellulaire profond.
Pour un enfant, remplacer les cuillères à soupe par des cuillères à café, et
s’en tenir à 15 jours en tout pour des cas courants.
Petit truc pour ne pas avoir les
dents noires : boire l’eau charbonnée avec une paille
Y a-t-il des inconvénients à un usage prolongé du charbon
?
De multiples expérimentations ont été réalisées sur des rats, des moutons, et
autres pour voir si le charbon absorbait les nutriments et provoquait des
carences à la longue. Leur sang conservait toujours le taux adéquat de calcium,
cuivre, zinc, fer, magnésium, phosphore, vitamines... et le pH de l’urine reste
constant.
Par contre, il arrive que le charbon ait un effet constipant sur certaines
personnes. On adjoint alors des prises de sorbitol.
Il faut savoir aussi que le charbon
inhibe les contraceptifs oraux et l'action de nombreux médicaments. Il
faut donc le prendre plusieurs heures après avoir absorbé une autre substance
chimique. Par exemple : si vous prenez la pilule ou un médicament le matin,
prenez le charbon à l'heure du déjeuner.
Mais le charbon peut être pris pendant la grossesse.
Quelques inepties commerciales
C’est à croire que l’on invente tout pour saboter ce précieux remède :
- Pendant des années j’ai préconisé le charbon du Dr Belloc vendu en
pharmacie. Et puis un jour j’ai appris qu’on le sucrait à l’aspartame.
- Sont vendues aussi en pharmacie des gélules de charbon mélangé à de
l’argile fine, prétendant que l’on additionne ainsi les propriétés adsorbantes
des deux produits. Il suffit de les avoir essayées pour constater leur
consternante inefficacité – ce qui est logique car l’argile fine colmatant les
micropores du charbon neutralise son action, et se trouve elle-même bloquée.
Stupidité ou malveillance ?
- On trouve aussi du charbon activé en gélules – hé oui, les gélules sont à
la mode, parce que pratique ! Et pourtant c’est une bien mauvaise affaire pour
trois raisons :
1 – les quantités de produit en jeu sont minimes et très insuffisantes
2 - le prix au kilo de produit est multiplié par X (peut–être par 10 ou
plus)
3 – Il existe deux sortes de gélules : classiques à la gélatine de peau de
cochon, soit à la gélatine d’origine végétale dont les traitements chimiques
durs attaquent l’estomac – alors… c’est vous qui voyez ! (sic. Laspales)
Mon conseil : acheter du charbon activé en poudre, c'est la solution la
plus économique et la plus efficace. En général, ceux qui en prennent le
mélangent à un yaourt au soja. Cela fait un yaourt noir - et il faut surmonter
son appréhension - mais cela passe très bien, cela n'ajoute aucun goût. Seule la
texture est différente (un peu épaisse) mais on s'en accommode fort bien.
Et voici le témoignage envoyé par une lectrice que nous remercions :
Si ça vous intéresse, voici mon expérience : cet été, nous avons
expérimenté le NeoStove, poêle à bois à pyrolyse que l’on peut faire
soi-même. Non pas pour y faire cuire quoi que ce soit, mais pour y
préparer du charbon !
Charbon destiné soit au compost, soit à mettre directement sur la terre, soit pour en manger des petits bouts...
On
peut faire du charbon de bois, mais aussi de pommes de pin (mais ça
fume), de coquilles d’oléagineux, et même de coques de durian séchées !
Le charbon est vraiment une substance incroyable...
NOTE : Vous pouvez trouver du charbon végétal activé en vente (en ligne) ici. Il est en poudre, ce que je préfère (même si ensuite lèvres, dents et langue s'en trouvent quelque peu "colorées" !).
Le charbon activé a subi une seconde carbonisation dans certaines conditions par rapport à celui qui n'est pas activé, ce qui lui donne un plus grande capacité d'absorption, comme cela est expliqué dans l'article ci-dessus.
Colette