La fatigue est, il me semble, un véritable fléau à notre époque et se répand comme une épidémie. Et quand je parle de fatigue, je ne parle pas du fait d'être fatigué parce qu'on a fait la fête la veille ou que l'on s'est couché un peu tard. Non, je parle de la fatigue handicapante, celle qui dure quoi que l'on fasse, dont on ne voit pas la fin et qui nous empêche de profiter de la vie au quotidien, semaine après semaine.
Si vous souffrez de cette maladie car on peut la considérer comme telle, ou si vous connaissez quelqu'un qui en souffre, je vous invite à lire ce témoignage, que je vous ai traduit de l'américain, extrait du magazine de l'institut de santé Hippocrate en Floride.
A la surface, tout semblait aller bien dans ma vie. Je venais juste d'avoir 45 ans et j'étais apparemment en excellente santé. Je menais la vie new-yorkaise par excellence : j'étais indépendante, forte, avisée et pleine d'humour tout en gérant un restaurant vegan/végétalien à succès. La vérité profonde était bien différente. Blessée et épuisée, je m'étais "blindée" pour ne rien ressentir de réel. Des années à refouler des émotions douloureuses avaient conduit à un état de stress qui privait mon corps d'énergie et de santé. Je travaillais de longues heures, carburant au café le matin, et étais soutenue par le vin le soir. J'avais beaucoup d'amis tout en évitant la réelle intimité. Je racontais des blagues méchantes, j'exerçais un cynisme mondain et je flirtais sans vergogne, m'affirmant comme une femme "puissante" qui n'avait besoin de personne.
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Nadège