Il était temps... sous peine d'avoir de sérieux doutes sur l'intégrité et surtout l'indépendance de ladite "science" !
Bon... ceci dit, il y a bien longtemps que tous ceux qui défendent l'agriculture biologique, et ce depuis des lustres, savent ce qui est officiellement reconnu aujourd'hui. Ils n'avaient pas attendu l'assentiment de cette "science" pour agir, et tant mieux... où en serions-nous donc aujourd'hui, alors que tant de dégâts agricoles nous environnent ?
Tout ce qu'ils ont eu à subir ce sont les quolibets et moqueries récurrents de journalistes ignares ou autres citoyens ignorants et manquant singulièrement à la fois de bon sens et de curiosité !
J'ai donc traduit cet article, dont l'original est en anglais, publié sur The Raw Food World news et transmis par Anneli Karlsten Montin ce 16 juillet 2014 :
Oui, c'est maintenant bien établi ! La science reconnait que la production biologique est beaucoup plus saine que les végétaux poussés conventionnellement. Ce fut la conclusion après l'étude de 343 publications en faisant des comparaisons entre des choses telles que la qualité nutritionnelle et la sécurité d'aliments végétaux respectivement biologiques et non-biologiques, comme les légumes, les fruits et les céréales. (1)
Biologique contre conventionnel
Les récoltes et les aliments biologiques ont clairement montré un avantage dans des domaines comme : avoir plus d'antioxydants et aussi contenir moins fréquemment des résidus de pesticides. Par exemple, les plantes poussées conventionnellement utiliseraient normalement leur accès à l'azote synthétique pour produire des sucres et des amidons, ce qui en retour conduirait la plante à contenir des concentrations plus basses des autres nutriments bénéfiques dont nous avons tant besoin. Les résidus de pesticides étaient de 3 à 4 fois plus susceptibles d'être trouvés dans des aliments non-biologiques, là où des produits biologiques en contiennent habituellement entre 10 et 100 fois moins.
Comme les plantes biologiques n'ont pas à gérer les pesticides chimiques, ils doivent produire des niveaux plus élevés de phénols et polyphénols. Ceux-ci sont utilisés comme défense contre les insectes qui les mangent ce qui, en fait, conduit à une meilleure saveur et un meilleur arôme (2). Mais également, les phénols et les polyphénols aident à la prévention des maladies chez les humains qui peuvent être provoquées par des dommages oxydatifs (par exemple des arrêts cardiaques, quelques types de cancers et maladies coronariennes).
Un plus proche regard sur les micronutriments
La vitamine C, le fer, le magnésium et le phosphore se sont révélés être plus présents dans les aliments biologiques pour plus de la moitié des comparaisons effectuées, tandis que les nitrates, qui sont des composés toxiques, étaient plus bas dans les récoltes biologiques la plupart du temps. (3) Ils ont aussi trouvé le double des quantités d'un métal lourd toxique contaminant, le cadmium, dans les récoltes poussées conventionnellement par rapport aux récoltes produites biologiquement, ce qui est considéré comme un risque supérieur au niveau de la sécurité sanitaire quand il est consommé.
L'étude du British Journal of Nutrition de l'Université de Newcastle en Grande-Bretagne a trouvé que les aliments biologiques et les récoltes présentaient des composés en antioxydants d'une concentration de 18 à 69% plus élevée, ce qui signifie que si nous choisissons de les manger, nous obtenons de 20 à 40% de plus d'antioxydants, ce qui équivaudrait à avoir deux portions supplémentaires de fruits et de légumes par jour ! *
Sources pour cet article :
(1) news.wsu.edu
(2) www.thekitchn.com
(3) americannutritionassociation.org
Image source: https://flic.kr/p/9Ndjiw
Alors, comme certains le clament haut et fort (qui pourtant -mais pas tous- continuent curieusement à fréquenter les boutiques Bio) : si le Bio n'est pas, et ne peut plus être, vraiment "Bio" à cause d'une pollution généralisée et que c'est "de la foutaise" de payer plus cher pour pas meilleur... il semble quand même bien évident qu'il y a une "petite" différence à l'arrivée entre les deux types de production !
Nous savons tous qu'il ne s'agit pas, pour tous ces consommateurs "Bio" en nombre croissant, d'un choix de consommation "à la mode", genre "bo-bo" ou "hippie année 70", mais d'un choix conscient et réfléchi !
Et comme le dit quelqu'un : "Je préfère acheter de la m... peut-être, que de la m... sûrement", ce qu'on pourrait qualifier de bon sens en action.
* Vous mangez moins et vous vous nourrissez plus !
Qui a dit que le bio était cher ?
Il suffit de chercher ses sources d'approvisionnement... non seulement les prix équivalent parfois le conventionnel mais parfois sont même plus bas !
Colette