Voici comment et pourquoi Jocelyne, une australienne sexagénaire, changea son alimentation radicalement.
Je suis devenue végétalienne crudivore en 1986 après que mon médecin m'ait dit que j'allais mourir si je ne prenais pas d'énormes quantités de cortisone pour contrôler mon asthme qui m'avait tourmentée toute ma vie. Il me dit tranquillement que tous ses patients asthmatiques de longue durée étaient morts ces deux dernières années. Je ne sais pas s'il essayait de me choquer ou pas. Je suis sortie de son cabinet pour ne plus y revenir.
Je suis allée directement à mon magasin de produits de santé et attrapai presque tous les livres qu'ils avaient dans leurs rayons. Heureusement pour moi, j'ai trouvé un exemplaire de "The Mucousless Diet" ("Le régime anti-mucus" *) d'Arnold Ehret. Je l'ai dévoré et continua en lisant "The Grape Cure" (la cure de raisin) et également quelques livres de Norman Walker qui devint rapidement mon héros. J'ai encore ses livres sur mes étagères.
* Régime dont le Dr Cousens précise toutefois qu'il peut être une catastrophe pour certaines personnes. Il semble qu'il soit destiné à ceux qui produisent facilement une grande quantité de mucus mais non pas à tout le monde...
Alors ma vie changea réellement : j'ai fait des choses que je n'aurais jamais cru pouvoir faire, particulièrement depuis que la maladie m'avait forcée à quitter l'école à 13 ans. J'ai recommencé à étudier à l'université à 53 ans !
Je mange principalement cru et végétalien depuis ce jour chez le médecin et chose incroyable, je n'ai pas eu de sérieuse crise d'asthme depuis. J'ai dit adieu aux multiples admissions à l'hopital et à l'utilisation de drogues fortes. Je suis descendue brièvement du "train du cru" après avoir déménagé chez ma soeur en 2000. J'ai trouvé qu'il était beaucoup plus facile d'être crudivore en Tasmanie où je vivais toute seule. La Tasmanie est le paradis pour les végétaliens crudivores. Les produits biologiques sont légions et plutôt bon marché. Les baies et les cerises abondent et presque tous les autres fruits viennent toutes les semaines de Victoria et du Queensland.
Ce ne fut pas long avant que je revienne à une alimentation hautement crue et maintenant je mange cru à 100%. J'ai 64 ans, je me sens et parait très bien. Mon visage n'est pas vraiment un cadeau mais j'ai moins de rides que ceux de mon âge ! Je me sens chanceuse d'avoir trouvé cette façon de vivre. J'ai laissé tomber l'utilisation des shampoings et les utilise uniquement lorsque mes cheveux naturellement bouclés deviennent trop indisciplinés. Je n'utilise jamais de savon car ils entrainent sécheresse de la peau et boutons secs rouges.
Etrangement je suis revenue aux aliments cuits parce que je m'inquiétais de l'ostéoporose que je pouvais avoir avec une alimentation si basse en protéines. J'ai été testée en 2002 et on découvrit que j'avais effectivement une ostéoporose sévère non causée par les aliments crus que je mangeais mais à cause des énormes quantités de cortisone que l'on m'avait injecté pour combattre l'asthme.
J'aime marcher et j'ai marché plus de 300 kms avec un sac de 18 kgs, randonnant de Kalamumda à Murray river et revenant à Dwellingup, en 2 semaines et demi. L'année prochaine, j'espère compléter ma marche en allant jusqu'à Albany. J'ai une alimentation essentiellement faite de fruits avec quelques légumes et j'essaie de ne pas dépasser 10 à 15% de ma prise alimentaire en graisse. Maintenant, j'ai rarement un jour malade et si je succombe à des maux mineurs, ils sont partis en 1 jour. Douleurs et peines sont des choses du passé et chaque jour est une joyeuse aventure.
Voilà pourquoi je suis passée au cru et pourquoi j'adore ça !
Pour ceux qui seraient étonnés de lire que Jocelyne mange beaucoup de fruits et se porte tout de même si bien, j'attire votre attention sur le fait qu'elle mange des fruits mûris sur place pour la majorité. Je vous invite à lire l'observation de Victoria Boutenko concernant la différence entre les fruits réellement mûrs et ceux que nous trouvons bien souvent sur les étals de nos supermarchés.
Nadège
Bonjour,
Le passage concernant le shampoing et le savon m'interpelle. Avez-vous de plus amples informations à ce sujet?
Merci (et encore bravo pour la qualité de votre site).
Rédigé par : Franck | 04 février 2011 à 11:55
Bonjour,
J'ai moi aussi été interpellée au premier abord et n'ayant pas d'informations complémentaires sur le sujet, je pense qu'il faut prendre cet article pour ce qu'il est : le témoignage d'une personne sur son histoire personnelle. Il s'agit donc de sa propre expérience avec les produits cités qui ne sont pas forcément ceux d'une qualité
exceptionnelle. A mon avis, elle a parlé des savons et shampoings communément trouvés qui, sur un corps très sain, peuvent effectivement provoquer les réactions dont elle parle. Les savons et shampoings de grande qualité, crus et biologiques n'ont, à ma connaissance, pas provoqué de telles réactions cutanées à moins d'une allergie à un
ingrédient précis, chose qui peut arriver même avec un ingrédient tout à fait naturel !
En espérant vous avoir éclairé sur la question.
Cordialement,
Nadège
Rédigé par : Colette et Nadège | 07 février 2011 à 11:35
Personnellement j'ai cessé d'utiliser du savon pour me laver depuis plusieurs années. Sauf pour les mains quand je rentre à l'appartement, et quand je sors des toilettes.
Ma peau a mis plusieurs mois à être grasse et désagréable, puis elle a retrouvé sa capacité auto-nettoyante, c'est merveilleux.
Je n'ai qu'a me frotter au gant qui gratte un peu sous la douche et voilà !
Rédigé par : Loetitia Delaine | 09 février 2011 à 23:27