Vous l'avez sans doute entendu aussi souvent que nous : un repas préparé avec amour se digère mieux et fait du bien au corps et à l'âme... mais comment mesurer l'effet du psychisme dans cette affaire (l'effet "placebo" en quelque sorte pourraient dire nos distingués professionnels de la médecine) ?
Ma passion pour l'expérience plutôt que pour la théorie, et mon côté un peu "St Thomas", font que je n'ai pas oublié le récit fait par Kyran Vias, lors de son intervention il y a quelques années aux toujours passionnants "Entretiens de Millancay". Il y racontait l'expérience menée dans un hôpital anglais (londonien je crois bien). Des patients souffrant des mêmes pathologies, suivant exactement les mêmes traitements, recevant par conséquent les mêmes soins, avaient été "virtuellement" séparés en deux groupes pour ce qui concernait les repas devant leur être servis.
Ces repas, constitués des mêmes plats et mêmes ingrédients, devaient être préparés par deux équipes de cuisine complètement indépendantes l'une de l'autre. Personne n'était au courant de l'expérience en cours (et bien sûr pas les patients), hormis les organisateurs et deux personnes : une personne dans chaque cuisine. L'une étant chargée d'entretenir la joie et l'harmonie à tout prix dans la cuisine où elle officiait, l'autre la zizanie et les conflits dans l'autre cuisine.
Des analyses sanguines furent faites avant le début de l'expérience, qui dura trois semaines, et les mêmes à la fin (sans garantie absolue de cette durée, mais c'est ce dont je crois me souvenir. Si des lecteurs sont au courant, ils peuvent intervenir pour rectifier si nécessaire) .
Que croyez-vous qu'il arriva ? Vous vous en doutez déjà... la différence des résultats significatifs obtenus se révéla être au profit des bénéficiaires des repas préparés dans la cuisine où l'harmonie, la joie et l'amour régnaient chaque jour. Aucune autre explication que les repas consommés ne pouvait justifier cette différence !
Pensez-y lorsque vous préparerez des repas pour ceux que vous aimez... et pour tous les autres.
Pour ma part, c'est ce que j'ai toujours essayé de faire chaque jour lorsque, seule dans mon atelier, je fabriquais crackers et autres préparations (J'écris à l'imparfait puisque j'ai arrêté ces fabrications mais qu'elles ne sauraient tarder à revenir dans la lumière grâce à celle qui a repris ce travail et ces recettes, avec le même état d'esprit...). Je m'appliquais alors, de toute la force de ma maigre volonté à être présente, attentive, consciente et pleine de belles pensées pour ceux qui allaient consommer ces produits. Je ne doute pas que quelque subtil effet pouvait se faire sentir... et j'aime à penser que quelques êtres déprimés ou dans la peine, ont pu se sentir mieux après leur consommation !
Colette
Merci à vous Colette qui mettez aussi bp d amour dans votre blog, on y trouve toujours une foule d infos diverses et intéressantes qui nous aident à traverser les moments difficiles et nous guident à avancer tjrs davantage vers le cru. Je vous ai lue en vacances cet été en Italie et c était bien plus facile de manger cru car il faisait très chaud et de plus c est la pleine saison de fruits et légumes délicieux.
Quant à la joie et l amour aidant pr la vie de chaque jour, j en suis persuadée..... Bonne continuation car vous nous régalez toujours autant, vos citations m enchantent et me suivent souvent. J apprends la tolérance envers moi-mm et surtout envers les autres car notre société devient tjrs plus individualiste et égoïste. Bises à vous deux.
Rédigé par : Gabriella | 29 août 2010 à 13:12
Colette vous êtes trop "mignonne" et bien oui vos crackers sont tellement bons que forcément il y a dedans tout votre amour de la vie. Et heureusement il n'y a pas que les déprimés qui les apprécient.
A très bientôt.
Rédigé par : Anne de Laval-Caradec | 30 août 2010 à 10:50