C'est ce qui est arrivé à Ann Wigmore lorsqu'elle s'est soignée elle-même de l'écrasement d'un pied par un wagon alors qu'elle était une toute jeune femme, et après avoir reçu comme tout pronostic l'amputation inévitable. Elle en raconte les détails dans son livre "Why suffer ? How I overcame illness and pain naturally", offert gratuitement en téléchargement par Jim Carey, si vous vous inscrivez à sa newsletter.
Voici la traduction du bref extrait concernant ce moment précis de sa vie :
J'essayais de manger tout ce que je pouvais trouver de vert. Mais mon oncle refusa de chercher des éventuelles plantes. Il était effrayé à l'idée que dans son ignorance il aurait pu m'apporter une végétation empoisonnée. Il me donna des fleurs, que je consommais goulument après qu'il m'ait laissée le matin. En me penchant sur le côté du banc j'étais capable de remplir mon estomac avec des herbes ordinaires, dont ma grand-mère croyait qu'elles contenaient tous les nutriments nécessaires à la santé humaine.
Et ainsi, au fil de longues journées, je pus obtenir la variété de nourriture dont mon corps semblait avoir besoin ; c'est-à-dire à la fois fraîchement cueillie et non traitée par la chaleur. En obtenant de mon oncle qu'il déplace le banc tout autour du jardin au prétexte que le soleil me toucherait mieux, je fus capable de fournir à mon corps de l'herbe fraîche chaque jour.
Avec le jeune chirurgien de l'hôpital se trouvait le "docteur aux favoris gris", comme ma sœur le nommait. Tous deux ils inspectèrent mes jambes. Finalement, ils discutèrent ensemble à voix basse et me dirent qu'ils avaient décidé d'annoncer à mon père que j'étais en voie de guérison. Ils l'appelèrent à la maison. Il écouta impatiemment, et l'information sembla le rendre furieux. Il ne pouvait pas comprendre ou accepter qu'il s'était trompé en prenant la décision de faire amputer mon pied...
Je fus reconduite à l'hopital Middleboro pour que les médecins me voient. Ils ne firent aucun commentaire, secouant à peine leurs têtes en inspectant les radios qui montraient que les os étaient fermement ressoudés. Tous les signes de gangrène s'étaient évanouis.
Colette
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