Pour ceux qui n'auraient pas vu ce matin cet article publié par Orange sur sa page d'accueil "informations", en voici la teneur (archi-connue désormais et souvent répétée, mais sans doute pas encore entendue ou valorisée par tous !) :
Sauvez la planète en consommant moins de viande
Avant que les steaks, biftecks, carbonades et grillades* arrivent dans nos assiettes, ils ont le temps, en tant que partie intégrante des animaux, de considérablement contribuer à l'effet de serre et, par conséquent, au réchauffement climatique. Lisez la suite pour avoir une pensée pour la Terre (et pour vos descendants qui la peupleront) au moment de couper votre steak :
* auxquels ils faut ajouter les innombrables plats "dérivés" produits par la charcuterie
Un élevage pas très écologique
Pour satisfaire les besoins de viande de tous les citoyens de la Terre, les producteurs de viande ont recours à une agriculture intensive, soit un mode d'élevage qui n'est respectueux ni de la nature, ni des terres, ni des sites d'élevage, ni même des animaux.
Une digestion lourde de conséquences?
Le principal gaz produit par les animaux lors de la digestion est le méthane : gaz à effet de serre vingt fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Par conséquent, mettons un frein à nos trajets en voiture mais aussi à notre consommation de viande !
tout comme l'élimination
Le fumier et le lisier que génèrent les grandes fermes d'élevage provoquent la libération de l'hémioxyde d'azote dans l'atmosphère. Il s'agit d'un gaz 296 fois plus polluant que le dioxyde de carbone, alors que c'est ce dernier qui, à l'échelle planétaire, fait l'objet de toutes les limitations d'émissions.
Un élevage accaparant
Un élevage consomme une quantité d'énergie faramineuse. Les installations, entre la construction et ce qu'exige leur utilisation et l'entretien, se révèlent très énergivores. La préparation de produits agricoles servant à alimenter le bétail, ainsi que le transport de ceux-ci, consomment également beaucoup. Rappelons que toutes les activités liées à l'élevage de bétail génèrent 20 % des émissions de CO2 dans le monde !
Transport pollueur
Il faut savoir que le continent américain est le plus gros producteur de bétail, notamment l'Amérique du Sud. Le premier exportateur de viande bovine étant le Brésil et son premier client la Russie, on comprend que l'acheminement du bétail ou de la viande génère une pollution substantielle.
Steak contre forêt
Pour répondre à une telle demande, les moyens de production doivent suivre. Ainsi, au Brésil, l'élevage bovin est la première cause de déforestation et les fermes d'élevage intensif ne cessent de rogner sur la forêt afin de produire toujours plus...
Soja contre forêt
Le Brésil est le premier exportateur de viande bovine. L'élevage est une activité générant de gros bénéfices, ce qui pousse les petits agriculteurs à défricher les arbres d'Amazonie pour planter et cultiver du soja, principal aliment destiné au bétail. Le soja contribue donc à la déforestation et a fortiori à l'effet de serre.
Pollution et eutrophisation des milieux aquatiques
L'eau située dans les aires d'élevage et leurs environs est très polluée. Pas étonnant. Les résidus de produits utilisés dans le cadre de l'élevage, tels que les antibiotiques, les hormones (de croissance notamment) et les engrais et pesticides destinées aux cultures, contaminent les ressources en eau.
Erosion des sols
L'érosion des sols agricoles est un phénomène indissociable d'un mode de culture intensif et exacerbé, conséquence directe de la surexploitation des terres cultivées. Les facteurs contribuant à garantir la qualité des sols sont peu à peu supprimés : plantes adventices exterminées par les herbicides, arbres arrachés, alors que la fertilisation excessive et l'épandage agricole déstructurent les sols, les rendant encore plus fragiles.
Colette
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