Dans un de ses derniers mails, Kevin Gianni relate, via une vidéo, son entretien avec Charlotte Gerson, fille du célèbre médecin dont la thérapie a fait le tour du monde et apporté non seulement de l'espoir mais aussi une nouvelle santé à des milliers de personnes. Bravo à Kevin Gianni, et un grand merci à lui, pour ce passionnant entretien qui, en un laps de temps relativement court, évoque les débuts un peu empiriques de la fameuse thérapie et ses effets sur le cancer.
Pour ceux qui peuvent l'écouter en version originale (en anglais), cliquer ici.
Pour les autres voici les grandes lignes de cet entretien :
Charlotte Gerson rappelle tout d’abord comment son père, en soignant des gens de la tuberculose s’aperçut que la plupart du temps ils avaient aussi d’autres pathologies : reins endommagés, trop de tension ou pas assez, etc.… et que lorsque le corps guérissait vraiment, il ne guérissait pas seulement de la maladie qu’on avait cherché à soigner, mais aussi de toutes les autres pathologies, qu’il n’y avait pas de demi-guérison. Ensuite elle raconte comment, alors qu’il n’avait jusque là traité que des patients souffrant de tuberculose, il reçut la visite d’une patiente souffrant d’un cancer de l’estomac, avec métastases un peu partout. Cette dame lui dit qu’elle avait lu ce qu’il faisait contre la tuberculose et qu’elle souhaitait qu’il lui prescrive le même traitement. Le Dr Gerson très ennuyé, lui dit qu’il n’avait jamais traité de cancer et qu’il ne savait pas comment faire. La patiente le supplia de lui prescrire son traitement. Le docteur très mal à l’aise avec cette demande finit par accepter et lui prescrit la première partie du traitement prévu pour la tuberculose. Elle l’appliqua et retrouva la santé. Le Dr Gerson fut stupéfait, ne s’étant jamais attendu à un tel résultat. La patiente lui envoya ensuite 2 personnes de son entourage souffrant de cancers de l’estomac pour l’un et du pancréas pour l’autre. Ils firent la même chose et se guérirent également. Il se trouvait donc avec trois cas de guérison avec ce traitement destiné initialement à la tuberculose. Et il essaya la même thérapie dans d’autres endroits où il travaillait (à Vienne, à Paris), et échouait toujours. Pourquoi ? Il s’aperçut que, si aux malades de la tuberculose il prescrivait un régime végétarien, sans sel avec ajout ensuite d’un peu d’œufs, crus ou cuits et d’un peu de fromage blanc, en faisant le même ajout aux malades du cancer, ils échouaient. Il découvrit par la suite que les patients du cancer ont un système déficient d’assimilation des graisses. Ils ne pouvaient pas digérer les graisses. Quand il ajoutait un peu d’œuf dans leur régime, les tumeurs regrossissaient. Mais alors, pourquoi la première patiente qui l’avait consultée pour son cancer s’était-elle guérie ? Il apprit que la patiente en question qui souhaitait le revoir pour un suivi ne put jamais venir, son mari l’en ayant empêchée sous prétexte, à son avis, que le Dr Gerson ne connaissait rien au cancer. Ce qui fit qu’en fait le Dr Gerson ne put continuer la partie du traitement où il commençait à ajouter au régime un peu d’œuf ou de fromage blanc. Et c’est pourquoi elle s’était guérie. Plus tard, il s’aperçut aussi, avec les collègues de la clinique où il pratiquait, que les patients qui avaient été opérés et ceux qui souffraient d’un cholestérol élevé guérissaient moins bien que ceux qui avaient un taux bas de cholestérol, qui eux guérissaient plus vite et vivaient plus longtemps ensuite. Mais ses collègues refusaient de penser que l’alimentation pouvait avoir quelque chose à voir avec le cancer… Le Dr Gerson commença alors à investiguer dans la direction de la nourriture. Il suivit quelques patients qui avaient été guéris et dont les tumeurs avaient été apparentes (de façon à mieux observer les changements qui interviendraient) et ajouta à leur régime de toutes petites quantités, soit d’huile d’olive, soit de beurre frais non salé, soit de jaune d’œuf…. Et put observer qu’alors les tumeurs grossissaient à nouveau. Des tumeurs disparues réapparaissaient… et c’est ainsi qu’il apprit, petit à petit, pas à pas, en expérimentant, ce qu’il ne devait pas faire. Cependant, l’absence totale de graisses affola certaines familles dont les malades devenaient trop squelettiques. Et d’autre part ils avaient absolument besoin des acides gras essentiels. Le Dr Gerson avait essayé toutes les matières grasses possible qu’il avait pu se procurer et, toujours, les tumeurs regrossissaient. Jusqu’à ce qu’il entendit parler de Johanna Budwig, qui avait elle aussi découvert que les patients cancéreux ne supportaient pas les graisses, sauf une. Le Dr Gerson avait essayé tout ce qu’il avait trouvé sauf celle-ci. Il s’agissait de l’huile de graines de lin. Il s’aperçut que cette graisse ne provoquait pas le retour de la croissance des tumeurs tout en apportant tous les acides gras essentiels dont le corps a besoin. Et depuis trente deux ans aux Etats-Unis, la thérapie Gerson a participé à la guérison de toutes sortes de cancers, dont beaucoup sont dits très agressifs, qu’ils soient du pancréas, des ovaires, du cerveau… Voir aussi cet article avec vidéos. Colette
Je ne sais pas si le Docteur Gerson a testé l’huile de noix de coco, qui contient un composé anti candida albicans, le squatter de toutes les cellules cancéreuses.
L’huile de lin ne se conserve pas et développe rapidement un élément toxique pour la santé. Donc passer au moulin à café quelques graines juste avant consommation me paraît plus sûr que de consommer l’huile.
Rédigé par : Eaubes | 10 novembre 2009 à 17:44
Tout-à-fait d'accord avec vous en ce qui concerne l'huile de lin, dont je ne remets pas en cause l'intérêt, mais qui, effectivement, rancit très vite.
Et quand on me pose la question, je conseille plutôt le produit "brut" à savoir les graines (l'huile est un produit "transformé" qu'on ne trouve pas dans la Nature), mais toutefois broyées (un moulin à café suffit) parce que notre capacité de mastication s'étant largement atrophiée : elles ressortent comme elles sont entrées, entières ! (sans avoir rien apporté au corps de leurs qualités).
Rédigé par : Colette | 11 novembre 2009 à 19:41