Il m'est arrivé de lire sous la plume de l'un ou l'autre auteur, que le degré d'évolution d'une société se mesurait à la façon dont elle traitait ses animaux... Avec cet étalon de valeur il m'est avis que nous avons encore bien du chemin à parcourir avant d'ambitionner le statut d' "êtres évolués" !
En effet, l'article récent paru dans "Univers Nature" et intitulé "L'horreur dans un abattoir du groupe Charal" m'a fait frémir, ayant cru innocemment, comme tant d'autres sans doute, que la Loi étant passée par là le temps des abominations était terminé dans les abattoirs "surveillés" par les Services vétérinaires (du moins en France !). Pauvre innocente étais-je ! C'était faire fi du "blindage" de certains professionnels que de croire pareille amélioration, et j'imagine très aisément que l'abattoir montré du doigt ne doit pas être un cas unique, au vu de l'efficacité de la "surveillance" effectuée.
Je vous invite donc à lire cet article éloquent... et j'invite également tous nos amis carnivores à être très circonspects sur la provenance de la viande qu'ils consomment, cette provenance devant aussi tenir compte de la manière dont l'animal est abattu.
Pour ceux qui penseraient qu'il n'y a là que "sentimentalisme", je tiens à rappeler aux plus "matérialistes" d'entre eux que toute peur, toute émotion négative met en route dans le corps la production de "poisons" par le système glandulaire... aussi bien chez l'homme que chez l'animal : vous pouvez donc imaginer la qualité de la viande consommée (et le bien qu'elle vous fera : les poisons cités ci-dessus changeant simplement de corps) quand l'animal de boucherie a subi une violente peur juste avant de mourir...
Colette
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