Voici le dernier article de la série commencée il y a quelques jours sur les bienfaits de l'herbe de blé, vus par le Dr Ann Wigmore. Il est constitué comme les précédents d'un extrait de son livre L'herbe de blé, source de santé et de vitalité (en anglais :The Wheatgrass Book: How to Grow and Use Wheatgrass to Maximize Your Health and Vitality (Avery Health Guides)) :
Une manière évidente de tester l’effet de l’herbe de blé sur les toxines du corps, c’est l’absence d’odeurs corporelles constatée chez ceux qui l’utilisent. Dans une étude de R.W. Young et de J.S. Beregi, rapportée dans le Journal of the american Geriatric Society en 1980, soixante-deux pensionnaires de maison de retraite prirent des comprimés de chlorophylle. Bien que cette dernière soit moins active en comprimés que sous forme de jus, on put quand même constater son action dans le contrôle des odeurs corporelles et des matières fécales. La chlorophylle avait aussi réduit la constipation chronique et réduit les gaz.
En 1950, le docteur Howard Westcott montra que cent milligrammes de chlorophylle valaient tous les autres déodorants. Alors que la plupart de ces derniers se contentent de couvrir les mauvaises odeurs, il montra que les extraits de chlorophylle les neutralisaient avec succès dans les aliments, l’alcool et le tabac in vitro (dans un tube à essai). De plus, chez les malades et les volontaires, il contrôlait effectivement la mauvaise haleine, les odeurs de transpiration, les odeurs menstruelles et celles des urines et des selles.
Dans leur ouvrage Medecine of chlorophylle, les docteurs Keiichi Morishita et Kaneo Hotta, des scientifiques japonais ayant étudié des années durant les propriétés de la chlorophylle, rapportent qu’ils purent en observer les remarquables propriétés déodorantes. Au cours de l’un des tests, dix volontaires devaient manger de l’ail, puis absorber de trois à douze grammes de chlorophylle. Au bout de vingt minutes, on ne trouvait plus d’odeur d’ail dans l’haleine de huit des volontaires. Le même phénomène put être constaté après que des sujets, à des fins d’expérience, eurent absorbé de l’alcool et fumé des cigarettes. Il est un peu plus difficile de corriger l’odeur corporelle, laquelle vient de sécrétions internes qui deviennent désagréables par réaction avec les bactéries présentes sur la peau. Cependant, au bout de quelques semaines, les sécrétions responsables de l’odeur peuvent aussi être neutralisées.
Cela fait déjà un certain temps que les scientifiques connaissent les propriétés désodorisantes de la chlorophylle. C’est pour cette raison que certains médicaments, le chewing-gum, les produits pour rafraîchir l’haleine, les douches vaginales et les antiseptiques en contiennent.
Les enzymes, les acides aminés et la chlorophylle du jus d’herbe de blé contiennent des composés bactéricides tout particulièrement efficaces dans la destruction des bactéries anaérobies qui prospèrent dans un sang et des tissus mal oxygénés. Certaines infections, ulcères et phénomènes de putréfaction sont provoqués en partie par des bactéries anaérobies qui ne peuvent survivrent en présence d’oxygène ou d’agents oxygénants tels que la chlorophylle. Le jus d’herbe de blé rend inactives ces bactéries anaérobies et favorise la régénération des zones lésées. Cependant, il ne « pique » pas comme le font certains antiseptiques, et il ne génère aucun effet secondaire connu ni de réaction allergique.
Toute cette activité enzymatique de l’herbe de blé se résume en une fonction d’une importance vitale : une résistance accrue aux polluants, qu’ils soient internes ou externes...
Colette
Merci Colette, pour toutes ses précieuses informations. J'ai fait l'acquisition ce matin du livre d'Ann Wigmore.
Je vais pouvoir le lire et relire, maintenant que vous m'avez mis l'eau à la bouche.Bonne journée.
Rédigé par : Bosha | 11 août 2009 à 11:13