Pour continuer la série d'articles extraits de son livre : L'herbe de blé, source de santé et de vitalité (en anglais : The Wheatgrass Book: How to Grow and Use Wheatgrass to Maximize Your Health and Vitality (Avery Health Guides))voici aujourd'hui ce que disait au milieu des années 80, le Dr Ann Wigmore sur l'environnement et la pollution à laquelle nous sommes tous soumis (Qu'en dirait-elle aujourd'hui, alors que ce sujet est plus que jamais d'actualité ??)... et l'aide précieuse que peut nous apporter la chlorophylle :
Avec toute l’emphase que met notre société sur la propreté, il est étonnant que si peu de gens se sentent concernés par le problème de l’encrassement intérieur. Après des années passées à vivre dans un environnement pollué, nous ne devrions pas avoir la naïveté de croire que nous avons été en mesure d’éliminer efficacement et totalement toutes les toxines que nous avons absorbées par notre nourriture, l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. En réalité, il n’est pas une seule personne en vie à ce jour qui ait pu échapper complètement aux dangers de l’environnement, d’une manière ou d’une autre. Les courants d’air transportent du plomb, du cadmium et du monoxyde de carbone à des degrés toxiques, lesquels affectent notre foie, nos poumons et nos fonctions métaboliques. L’eau que nous consommons est contaminée par de l’eau de javel et du fluorure de sodium, lesquels peuvent être à l’origine de maux de tête et de nausées. La nourriture que nous achetons dans les supermarchés contient des additifs chimiques tels que des nitrates, du glutamate, de l’aspartam et ses dérivés, des agents décolorants et des antioxydants synthétiques tels que le BHT et le BHA –tous susceptibles de provoquer des réactions allergiques et de fatiguer de manière excessive le foie et les organes chargés de l’élimination. Ce n’est que récemment que l’on a enfin mené des études sur les divers contaminants présents dans notre air, dans notre nourriture et dans notre eau, pour voir exactement le mal qu’ils sont susceptibles de nous faire. Les résultats sont sinistres. Certains sont cancérigènes (susceptibles de provoquer le cancer) ou mutagènes (capables d’altérer les gènes ou l’ADN et de peut-être affecter les générations futures). Comme nous ne pouvons pas vraiment éviter en permanence tous ces éléments de notre environnement, le mieux que nous puissions espérer, c’est de renforcer nos organismes, afin de pouvoir coexister avec eux sans qu’ils nous dévastent. La chlorophylle peut nous protéger des cancérigènes mieux que ne pourrait le faire tout autre aliment ou médicament. Elle agit en renforçant la résistance des cellules, en désintoxiquant le foie et le flux sanguin et en neutralisant chimiquement les éléments pollués eux-mêmes. Des chercheurs japonais travaillant avec le docteur Yoshihide Hagiwara ont prouvé que les enzymes et les acides aminés présents dans les jeunes plants d’herbe désactivaient les effets mutagènes et cancérigènes du benzopyrène 3.4, substance que l’on retrouve dans le poisson fumé et dans les viandes grillées au barbecue. Ils ont aussi démontré que les enzymes des herbes neutralisaient les toxines de divers composés azotés présents dans les gaz d’échappement des automobiles. Selon Tsuneo Kada, directeur du Centre Japonais de Recherches Génétiques, ces tests démontrent que les herbes présentent un plus large échantillonnage d’activité métabolique que les animaux et les êtres humains et qu’elles peuvent neutraliser certains polluants et nous en désintoxiquer plus efficacement. Mon expérience m’a montré que le seul fait d’inclure du jus d’herbe de blé dans le régime alimentaire nous aidait à nous protéger de la pollution. Les enzymes qui semblent le plus particulièrement efficaces dans la stimulation du système immunitaire sont la superoxyde dismutase (SOD), la protéase, l’amylase et la catalase. Une expérimentation récente, menée par le docteur Chiu-Nan Lai à l’Université du Texas, va dans la même direction. Le docteur Lai a montré que le jus d’herbe de blé avait un puissant effet anti-mutagène. Il présentait en outre un pouvoir anti-néoplasique (capacité de combattre les tumeurs) sans l’habituelle toxicité des médications qui inhibent par la même occasion les agents destructeurs de cellules.
Colette
C'est "L'élément Vital" indispensable entre tous, pour améliorer sa santé.
Maintenant il ni a plus qu'à apprendre à ...
Bravo, pour tout cet enseignement.
Rédigé par : Bosha | 10 août 2009 à 13:04
Bonjour,
Il est toujours question de jus d'herbe... de blé, ou d'orge.
Mais (peut-être naïvement ?)je me pose la question et je n'ai pas encore trouvé de réponse : est ce qu'un jus d'herbe "de champ" serait envisageable ? Par herbe de champ j'entends le genre "ray gras", cette herbe qui pousse à l'état naturel dans les prairies.
bien cordialement,
Michel Bazin
Rédigé par : Bazin Michel | 30 novembre 2009 à 18:19
C'est une remarque qui ne manque pas de bon sens. Il m'est arrivé de me poser la même question, mais je me suis contentée de m'appuyer sur la longue expérience d'Ann Wigmore qui, je l'avoue est un exemple pour moi.
Jusqu'à ce jour en effet il semble que toutes les études n'aient porté uniquement, à ma connaissance, que sur les herbes de céréales qui ont largement prouvé leur richesse. Mais il est vrai que si on privilégie la chlorophylle, pourquoi ne pas utiliser l'herbe du gazon ? Reste à savoir si le gazon en question a été cultivé sans engrais chimique, et est d'une variété qui n'a pas été trop hybridée... mais l'herbe sauvage, pourquoi pas ???
Il faudrait initier une étude de laboratoire sur les composants comparés de ces variétés... Il y a encore de l'avenir pour les chercheurs et les aventuriers de l'alimentation ! Tenez-nous au courant de vos éventuelles expérimentations !
Bien cordialement,
Colette
Rédigé par : Colette | 30 novembre 2009 à 22:29