Dans les jours à venir je rapporterai ici, à travers des extraits de son livre L'herbe de blé, source de santé et de vitalité
Autre bienfait de la cholorophylle : elle stimule et régénère le foie, l'organe principal de désintoxication de l'organisme. Le foie est le véritable cheval de bataille du corps. Il remplit plus de cinq cents fonctions différentes, allant de la digestion et de l'assimilation à la purification du sang et la réorganisation des nutriments. Malheureusement, quatre-vingt-dix pour cent du fonctionnement de notre foie risquent d'être détruits avant que nous puissions voir se manifester un symptôme sérieux, et parvenu à ce point, il est souvent trop tard pour qu'il soit encore possible de corriger le problème. Comme le foie est responsable de l’élimination des substances toxiques de notre sang, quand il est endommagé par la dégénérescence graisseuse, des infections microbiennes ou d’autres irritants, son aptitude à purifier le sang s’en trouve diminuée d’autant.
L’herbe de blé contient en abondance trois composants qui favorisent la bonne santé et la vitalité du foie. La choline prévient les dépôts graisseux, le magnésium permet d’éliminer les lipides en excès de la même manière que le sulfate de magnésium (sels d’Epsom) tire le pus d’une infection, et le potassium joue le rôle d’un revigorant et d’un stimulant.
Le docteur Wattenburg de la Faculté de Médecine de l’Université du Minnesota a montré que lorsqu’on nourrissait des rats avec une nourriture contenant toutes les vitamines et nutriments connus, mais sous une forme hautement purifiée (notre alimentation moderne est purifiée à 50-75 pour cent), ils ne parvenaient plus à élaborer certaines enzymes qui annihilaient les cancérigènes dans le foie. Cependant, quand on donnait aux mêmes rats des portions de verdure, ils parvenaient à produire ces enzymes. Le composé présent dans les feuilles et plantes rendant cela possible est appelé indole et on le trouve aussi dans l’herbe de blé.
Le docteur Charles Schnabel a rapporté une autre découverte intéressante quant à la capacité des herbes à fortifier le foie dans un article intitulé : « L’herbe : la clémence de la Nature », publié dans Acres USA en janvier 1980. Mentionnant les bienfaits des jeunes herbes du point de vue nutritionnel et sur la santé, parmi lesquelles l’herbe de blé, sur les humains et sur les animaux, le docteur Schnabel a comparé la santé globale d’un groupe de poules Leghorn à la nourriture desquelles on ajoutait cinq pour cent de jeunes herbes fraîches, à celle d’un autre groupe de poules de la même race recevant les mêmes rations, sauf qu’on remplaçait l’herbe par de l’alfalfa. Celles nourries avec l’herbe étaient de loin en meilleure santé que les autres, comme on pouvait le constater par leur sang plus riche et plus foncé et par leur foie (de teinte acajou, alors que celui des poules nourries avec de l’alfalfa avaient une couleur brun clair).
Malheureusement, il y eut trop peu de recherches effectuées sur des foies humains. On a cependant de bonnes raisons de penser que l’addition d’herbe au régime alimentaire stimule la fonction hépatique et enrichit le sang. Les tests pratiqués par le docteur Thelma Arthur, mentionnés dans la préface de ce livre, indiquent aussi l’effet de purification du sang obtenu par l’herbe de blé chez les êtres humains.
A l’institut Hippocrate, on apprend aux curistes comment pratiquer des implants d’herbe de blé, ce qui implique l’introduction dans l’intestin, sous forme de lavement, d’une certaine quantité de jus d’herbe de blé frais que l’on doit garder pendant une vingtaine de minutes. Une partie du jus est directement absorbée dans la circulation portale qui va vers le foie. Cette méthode permet de transporter plus de chlorophylle directement dans cet organe que l’on ne pourrait le faire confortablement en le buvant en une seule fois. Nous reviendrons ultérieurement sur les implants de jus d’herbe de blé et leurs vertus.
Colette
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