Extrait traduit en français du magazine anglais Get Fresh ! N° de Printemps 2008
Courage CRU
Janette Murray-Wakelin a combattu le cancer à travers une alimentation crue et a profité d’une santé meilleure que jamais depuis qu’elle est devenue crudivore. Elle raconte à Sarah Best l’histoire de son voyage vers une santé optimum.
Quand Janette Murray-Wakelin fut diagnostiquée avec un très agressif cancer du sein il y a plus de six ans, on lui a donné six mois à vivre. La tumeur faisait trois centimètres et le cancer s’était étendu à toute la poitrine et aux ganglions lymphatiques. Il lui fut recommandé d’entreprendre la chimiothérapie conventionnelle et un traitement de radiothérapie, dont on lui dit que cela pourrait prolonger sa vie de six mois.
A 52 ans, mère de deux enfants et grand-mère d’un, elle n’était pas décidée à accepter ce pronostic. « J’avais eu un mode de vie très sain, étant végétarienne pendant 25 ans, et végétalienne les 15 dernières années » explique Janette. « J’avais aussi toujours été physiquement très active toute ma vie, aussi fus-je plutôt choquée par le diagnostic. Cependant, le pouvoir de l’intention est beaucoup plus grand que celui de la peur, et j’avais l’intention de rester ici pour un très long moment ! ».
Janette fut alertée de la possibilité de la présence de son cancer quand son petit fils Kieran trouva par inadvertance la tumeur. « Je l’avais porté toute la journée tandis que nous arpentions un festival local et il s’était endormi dans mes bras », se souvient-elle. « Quand nous revînmes finalement à la maison, je le posais et remarquais une douleur dans la région de la poitrine là où il s’était accroché à moi. C’est alors que j’ai découvert la grosseur. Je ne fus pas perturbée outre mesure ; j’avais toujours pratiqué des auto examens des seins et n’avais jamais trouvé aucun signe de problème. En fait, à part une attaque de scarlatine et la rougeole dans ma petite enfance, je n’avais jamais été malade de ma vie. Je n’avais même pas eu un rhume, et je n’avais jamais pris de médicaments, pas même une aspirine ! Je pensais qu’il s’agissait juste d’une meurtrissure des tissus après avoir porté mon petit-fils pendant des heures ».
Ce fut la fille de Janette qui suggéra qu’elle y regarde de plus près et le jour suivant elle faisait une radio et une biopsie, qui conduirent au diagnostic. « Ma réponse intuitive aux traitements recommandés fut que cela n’avait pas de sens de compromettre encore plus mon système corporel », explique Janette. « Il me semblait évident que je devrais aider mon corps à se régénérer et à se reconstruire, et par là renverser le problème. Mon instinct me dit que le traitement des symptômes ne règlerait pas la cause. Je fus aussi convaincue que je n’étais pas destinée à mourir du cancer, alors j’ai traité le diagnostic comme un défi. Il me semblait que c’était juste un message de mon corps me disant qu’il y avait un problème que je devais régler ».
Un an plus tôt Janette avait été présente à la naissance de son petit-fils et avait tenu sa petite main pendant ses premières 24 heures de vie. « Je lui ai promis que nous aurions des moments merveilleux ensemble pendant des années et que je serai toujours là pour lui » se souvient-elle. « Maintenant il a attiré mon attention pour que je puisse m’occuper du problème et être capable de tenir ma promesse ! ».
Janette et son mari Alan ont passé la plus grande partie de leur vie à voyager ensemble à travers le monde. Ils se sont mariés et leurs deux enfants sont nés alors qu’ils étaient dans leur jeune vingtaine. A la recherche d’un mode de vie sain pour leur petite famille, ce couple aventureux navigua à partir de leur maison natale en Nouvelle-Zélande quand leurs enfants étaient très petits. Leur bateau était complètement autosuffisant, ils faisaient confiance aux quatre vents pour les emmener à travers le sud pacifique ; visitant, vivant et travaillant dans des endroits comme les Iles Tonga, la Micronésie et la Papouasie Nouvelle-Guinée.
« Notre moment sur l’océan fut incroyable », se souvient Janette. « Nous avons appris beaucoup de choses sur nous-mêmes en vivant sur la mer. La plupart du temps c’était tellement serein, mais il y eut des moments de terreur lorsque les tempêtes faisaient rage autour de nous ! Ce fut drôle de faire l’école à la maison aux enfants et en tant que famille, nous avons grandis très proches » rêve-t-elle. « C’était une vie libre avec très peu de stress, notre nourriture était essentiellement faite de légumes et fruits frais et notre environnement était plutôt propre et vert ».
C’était dur pour Janette de penser à ce qui pouvait être la cause de son cancer, étant donné le mode de vie sain qu’elle avait toujours eu. Cependant, pendant des travaux d’entretien du bateau, elle subit un accident, qui l’exposa à de hautes doses de toxiques. « J’étais en train de peindre le bateau quand l’échafaudage s’est écroulé sous mes pieds », se souvient-elle. « C’est arrivé si soudainement que je tenais encore le pot de peinture quand j’ai heurté le sol ! J’étais complètement couverte de peinture marine qui a des propriétés toxiques anti-pourrissement. Il y en avait dans mes cheveux, mes yeux, mon nez, mes oreilles et ma bouche. J’en ai avalé un petit peu et ma peau était couverte de peinture. Cela a pris trois mois avant que ma couleur normale de peau ne revienne et sachant que la peau est le plus grand organe du corps, la surexposition pour moi était inévitable ! ».
Après quatre années de navigation dans le sud pacifique, la famille s’embarque vers une nouvelle aventure pour les quatre années suivantes ; vivant et travaillant sur un cargo dans les voies navigables intérieures à travers l’Europe. « Cette aventure est une autre histoire en elle-même » dit Janette « mais durant cette période je fus aussi exposée aux retombées toxiques du désastre de Tchernobyl. Regardant en arrière dans ma vie et me souvenant de ces deux périodes où je fus surexposée aux toxiques, je réalisais que mon corps avait dû être hautement compromis ».
Que ce soit un incident ou l’autre, ou peut-être la combinaison des deux, Janette était sûre que la charge toxique dans son corps la prédisposait à l’installation du cancer. « Je ne pouvais trouver aucune autre explication, mais une fois que j’ai établi la cause probable je me sentis le pouvoir de faire quelque chose à ce sujet » dit-elle « Je ne me posais plus de question, ne prenais plus un pari sur les traitements, pas plus que je n’avais peur de l’issue. Je savais que je pouvais prendre le contrôle de la situation moi-même, faisant 100% de mon mieux pour mon corps ».
La réaction initiale de la famille au diagnostic fut de rechercher tout ce qu’elle pouvait au sujet du cancer du sein, les causes possibles et les traitements qui étaient recommandés, aussi bien que de rechercher les thérapies holistiques naturelles et les changements de mode de vie qui étaient les plus susceptibles de mener vers une issue positive.
« Nous avions besoin de connaître toutes les possibilités de façon à ce que je puisse faire un choix avisé pour le meilleur programme d’action à établir » dit-elle « Je savais que cela avait un sens de faire tout ce que je pouvais pour donner au corps les outils dont il avait besoin pour m’emmener dans un voyage vers une santé optimum. Notre recherche étendue ne nous a pas seulement donné la connaissance pour le faire, mais aussi la certitude de savoir que j’avais fait le bon choix ».
Avec l’aide d’un médecin naturopathe, Janette établit un régime qui soutiendrait le mental, le corps et l’esprit. Ce régime intensif incluait : thérapie immunitaire intraveineuse, thérapie de détoxification, augmentation de la quantité d’oxygène dans le corps par un traitement à l’ozone, respiration consciente, aérobic, visualisation, méditation, pensée positive et conscience spirituelle, et une nutrition optimale par les jus, l’herbe de blé et l’alimentation vivante.
Pendant les six mois qui ont suivi le diagnostic, Janette a passé trois heures par jour, cinq jours par semaines à la clinique naturopathe, suivant la thérapie d’aide à la stimulation du système immunitaire. « J’ai utilisé le temps où j’étais immobilisée par l’intraveineuse pour me relaxer. Cela m’a aussi donné du temps pour faire plus de recherches » dit-elle.
Elle augmenta la quantité d’exercices qu’elle faisait déjà quotidiennement, y incorporant le yoga et la course de longue distance. « Avec le yoga j’ai pu me réunifier. J’ai appris à connaître mon Être intérieur et à m’aimer inconditionnellement. Ma course est devenue plus méditative. J’ai choisi de courir sur des chemins de montagne ou pieds nus sur le sable le long de la plage. Je pouvais ressentir à nouveau le sentiment de liberté que je ressentais enfant ». Elle ajoute « J’ai visualisé des buts personnels atteints, ceux que j’avais posé longtemps auparavant – peut-être écrirai-je, peut-être peindrai-je. Je me suis visualisée regardant fièrement le mariage de mon petit-fils et faisant le tour complet, étant présente à la naissance de son enfant ».
Les séances quotidiennes de sauna ont maximisé le processus de détoxification. « Je pouvais sentir mon corps se débarrassant lui-même des toxines tandis que je profitais de la sensation d’une complète relaxation durant les séances » se souvient-elle. « A cette période, mes prises nutritionnelles ont fait un énorme saut. J’ai tout d’abord commencé à faire des jus. Il était évident que je pouvais consommer plus de nutriments en faisant des jus parce que je n’étais tout simplement pas capable de manger cette quantité de nourriture. S’il faut 4 tasses de carottes pour faire 1 tasse de jus, et je peux boire 4 tasses de jus par jour, je savais que j’étais bien au-delà » dit-elle. « Je pense que je n’étais pas loin de consommer tout un camion de carottes chaque semaine durant ces six mois ! Mes mains sont devenues couleur carotte, mais cela m’était égal ! J’étais vivante et courais ! ».
Elle commença aussi à prendre de l’herbe de blé. « Quand j’ai appris que 30 ml de jus d’herbe de blé avaient l’équivalent nutritionnel d’1 kg de légumes à feuilles vertes –plus que ce que la plupart des gens mangent en une semaine- je n’ai pas hésité. ». En dehors du fait d’avoir toutes les vitamines et la plupart des minéraux dont le corps a besoin pour être sain, le jus d’herbe de blé a aussi les acides aminés qui en font une complète protéine. Comme toutes les verdures, l’herbe de blé a beaucoup de chlorophylle, ce qui revient à donner une infusion d’oxygène au corps. Quand il est absorbé, le jus va directement dans le circuit sanguin, oxygénant le sang et tout le corps.
« Je savais d’après les recherches que nous avions faites que ceci était un facteur crucial dans l’arrêt de la mutation des cellules cancéreuses », explique Janette. « Le cancer ne peut pas survivre dans un environnement oxygéné, par conséquent plus je pouvais pomper d’oxygène vers mon corps à travers l’exercice, la respiration consciente et la boisson d’herbe de blé, mieux c’était ! ».
Bien que Janette ait été végétarienne et végétalienne la plupart de sa vie, elle décida que si elle si elle y allait à « 100% », elle devrait aussi éliminer toute la nourriture cuite, et par là obtenir la quantité maximum de nutriments de la nourriture qu’elle absorbait. « Je n’ai pas pu croire à la différence de la façon dont je me sentais en une semaine de changement à 100% de nourriture crue » se souvient-elle. « La première chose que j’ai remarqué fut que ma clarté d’esprit était intensément augmentée. Je n’avais plus à penser longtemps à des décisions à prendre. Chaque chose devenait très claire ; il n’y avait pas d’hésitation. J’ai perdu 7 kgs en un mois de nourriture crue, ce qui m’amena juste en dessous de mon poids recommandé. Le mois suivant mon poids remonta de quelques livres et n’a pas changé depuis » dit-elle.
Durant les six premiers mois, le corps de Janette a revisité les vieilles blessures qui n’avaient de toute évidence pas été guéries. Par exemple, durant son accident avec la peinture, elle subit une blessure au coude qui l’avait laissée incapable de serrer son bras. Elle expérimenta dix jours de douleur dans le coude, similaire à ce qu’elle avait enduré à l’époque de l’accident, mais quand la douleur s’arrêta elle pouvait serrer son bras à nouveau ! « J’ai aussi constaté que j’avais beaucoup plus d’énergie qu’avant et qu’elle durait plus longtemps. C’était particulièrement évident durant mes longues courses d’entraînement et mon niveau de performance physique augmenta », dit-elle « Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit que le fait de consommer 100% cru a fait une énorme différence sur ma convalescence et sur ma guérison globale ».
Il est intéressant de voir que bien que le changement de mode de vie de Janette fût minime –comme son régime et son mode de vie étaient déjà très sains- les résultats positifs furent profonds. « En réalité j’ai seulement cessé de manger le curieux muffin, un sandwich ici et là, j’ai éliminé les pâtes et arrêté de faire sauter mes légumes ! » rit-elle. « J’avais déjà éliminé la viande et les produits laitiers et n’avais jamais consommé de nourriture mauvaise ou manufacturée, alors le changement à 100% cru ne fut pas très grand pour moi, mais le changement sur ma santé générale fut immense. Non seulement ai-je expérimenté immédiatement : clarté mentale, énergie accrue, guérison de blessures spécifiques et un sentiment de bien-être, mais je me suis en fait guérie du cancer ! ».
Dans les six mois dont les médecins avaient dit à Janette qu’ils étaient sa durée maximum d’espérance de vie, elle obtient un certificat de bonne santé. Il n’y avait plus aucun signe de cellules cancéreuses dans son corps. A ce point, elle abandonna la thérapie immunitaire mais a continué avec tous les autres aspects de son mode de vie « cru ». Janette mentionne rapidement que ces six mois cruciaux furent aussi remplis d’amour, de rire et de quantité de soutien de la part de famille et amis. « Je suis gratifiée d’une famille aimante qui s’est ralliée autour de moi et m’a aidée dans ma recherche, avec un soutien physique et mental et, plus que tout, » souligne-t-elle « avec leur conviction sans faille que le chemin que j’avais choisi était le mien. Je crois qu’avoir un soutien inconditionnel est également suprême pour la guérison du corps ».
Elle ajoute : « J’ai maintenant deux petits-enfants de plus que, je le crois, je n’aurais jamais connu si je n’avais pas fait ces choix documentés pour suivre un mode de vie et une alimentation crus. Mon diagnostic de cancer et mon voyage vers une santé optimale qui en a résulté ont été une expérience dont je suis profondément reconnaissante. Je sais avec certitude que je vais continuer sur le chemin cru, comme je continue à expérimenter plus de bénéfices de santé et une conscience clarifiée croissante. Chaque jour est passionnant quand vous êtes cru ! ».
Comme résultat de cette expérience génératrice de changement de vie, Janette et Alan ont créé le Centre ZenZero pour une santé optimum (ZenZero Centre for optimum health) à Courtenay sur l’île de Vancouver au Canada, où ils offrent des « programmes de mode de vie cru » basés sur une approche holistique incluant le mental, le corps et l’esprit. Sur une base hebdomadaire, des présentations sur la santé, des séminaires et des ateliers sont offerts par plus de 40 praticiens holistiques affiliés au Centre, et des éducateurs de santé internationaux y parlent chaque mois. ZenZero parraine aussi chaque semaine et chaque mois des buffets crus et a un magasin sur le mode de vie cru, une fontaine à jus crus, et un restaurant végétalien « The Raw food oasis ». Janette et Alan sont à 100% crudivores et leur équipe de 20 employés suit aussi le mode de vie cru.
Pour plus d’informations sur ZenZero allez sur ZenZero.ca, appelez 001 250 338 0571 ou écrivez à [email protected] . ZenZero est devenu récemment le distributeur canadien officiel du magazine Get Fresh ! donc pour les abonnements canadiens ou pour des renseignements de grossiste, veuillez contacter la société par téléphone ou email.
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Nadège
Rédigé le 27 février 2009 à 09:57 dans MANGER CRU, pourquoi et comment ? | Lien permanent | Commentaires (0)