Par Fiona Shakeela Burns
Je suis rentrée récemment du Centre Hippocrate où j’ai effectué le programme de changement de vie en trois semaines. Le but de ma visite ? Découvrir le meilleur régime de guérison pour le cancer et autres maladies. Est-ce que je crois l’avoir trouvé ? Oui, je le crois.
Je suis une herboriste médicale depuis 16 ans, conduite à l’origine vers l’étude des plantes par mon propre chemin de guérison quand j’avais 11 ans. C’est à cette époque qu’on me diagnostiqua une leucémie et un sarcome dans le muscle de la cuisse.
La tumeur fut enlevée, mais on a dit à mes parents qu’il n’y avait pas de traitement pour moi – le mieux qu’ils puissent espérer était une chimiothérapie qui prolongerait ma vie de quelques mois.
Mes parents ont pris la décision courageuse de refuser pour moi la médecine conventionnelle en faveur de celle d’un naturopathe appelé M. Eddie à Manchester, en Grande-Bretagne.
Il m’a immédiatement mis sous la thérapie Gerson qui consiste en jus (la moitié d’entre eux étant verts, l’autre moitié faite de carottes), en irrigations du côlon au café, en vitamines et en plantes. Une alimentation végétalienne faite de végétaux, sans sel, sans sucre, complète le programme.
En six semaines, mon énergie est revenue et je me suis sentie une personne complètement différente. Mon père se souvient de mes profonds changements avec bonheur, ayant constaté le véritable retour à la vie de sa fille. Il dit que mes cheveux ont soudainement semblé briller à nouveau. Neuf mois plus tard, une thérapeute très stupéfaite écrit sur mon dossier « guérison spontanée ».
L’expérience entière eu un énorme effet sur moi et quand je fus assez grande, je m’inscris au Collège de médecine par les plantes pour suivre une formation à plein temps de quatre ans, qui a abouti à mon statut d’herboriste médicale.
Au cours des années, j’ai traité des gens de toutes sortes de maladies et ai développé un intérêt particulier dans le traitement des désordres digestifs. Même si j’avais guéri mon propre cancer, j’avais toujours peur de traiter d’autres personnes porteuses de cette maladie.
En tant que praticienne de médecine alternative, il est illégal pour moi de même dire que je peux aider des gens à guérir leur cancer, alors lorsque des gens avec un cancer me consultaient je m’arrangeais toujours pour les envoyer vers d’autres praticiens.
Ceci jusqu’à ce que le cancer vint vers moi d’une façon telle que je ne pouvais plus l’envoyer vers un autre praticien : cette fois le cancer était pour moi.
Pendant 32 ans, j’avais été saine et maintenant à l’âge de 42 ans, je fus diagnostiquée pour un cancer des ovaires. Ou dit d’une façon plus exacte, je me diagnostiquais moi-même suite à un poumon partiellement déformé ce qui résultait de liquide dans l’espace pleural. Des recherches sur Internet me conduirent à découvrir que l’effusion de liquide pleural peut être le résultat d’un cancer ovarien – j’allais donc voir mon médecin généraliste et réclamais un scanner et un test sanguin pour mesurer le CA125 (le marqueur de tumeur pour un cancer ovarien). Je fus complètement choquée de découvrir que mon CA125 était extrêmement haut, à 9,600 (aurait dû être en dessous 35) et les deux ovaires avaient des tumeurs solides indicatrices de cancer.
Mon oncologiste me dit que j’avais besoin d’avoir une hystérectomie totale, devais enlever appendice et omentum, et faire suivre par une chimio et une radiothérapie. Il me dit que si je suivais ses recommandations j’avais 20 à 30 % de chance d’être en vie dans cinq ans et 10% de chance d’être en vie dans 10 ans.
Cependant, en raison de la pression sur le Service de Santé du pays, je devrais attendre un mois. Merci mon Dieu pour l’inefficacité de notre NHS (Service de Santé) ! J’avais le temps de réfléchir à la façon de faire pour sauver ma vie.
Mon voyage de guérison avait commencé – j’étais terrifiée, mais j’ai fait de mon mieux pour y voir une aventure.
Mon premier arrêt fut de visiter un chaman dans le Devon, en Grande-Bretagne.
Équipée de mon extracteur de jus et assez de fournitures pour faire mes irrigations quotidiennes, j’ai passé deux semaines avec lui et un groupe merveilleux de gens qui m’ont aidée à évacuer quelques émotions bloquées. Je commençais à comprendre comment mes griefs inexprimés au sujet de ma mère et de ma sœur mourant du cancer étaient littéralement en train de me tuer. J’ai aussi déverrouillé une quantité de griefs envers une relation qui s’était terminée 10 ans plus tôt et je réalisais que, depuis lors, je n’avais pas pu m’ouvrir suffisamment pour aimer. Je commençais à m’autoriser vraiment l’expérience de la tristesse et de la peur d’une manière que je n’avais jamais faite avant.
Je retournais voir mon thérapeute, bien qu’ayant décidé que j’allais refuser le traitement qu’il souhaitait me donner. Il fut stupéfait de découvrir que mon CA125 avait diminué de 2,000 pour arriver à 7,500. Le liquide avait également disparu de mes poumons.
Cependant, un examen sanguin plus approfondi révéla un autre marqueur de tumeur – le CEA. Il était très haut –autour de 13,000 alors qu’il devrait être au-dessous de 5,000. On me dit que le scénario le plus probable était que j’avais une tumeur « primaire » quelque part –probablement l’estomac, le pancréas ou le côlon. Ils n’étaient pas préparés à me scanner comme c’était très coûteux, mais ils souhaitaient enlever un ovaire pour découvrir où se trouvait le cancer « primaire ».
Le chaman m’avait dit que la meilleure façon de me guérir était de rester éloignée du chemin des médecins parce qu’ils ne feraient qu’alimenter ma peur et que c’était la peur qui faisait grossir les tumeurs. Ce fut dur de m’éloigner de la médecine orthodoxe – mais je savais que c’est ce que je devais faire.
Le généraliste accepta de m’assister avec les tests sanguins et, en fait, accepta de me laisser subir un IRM en Novembre.
Le résultat fut choquant – il révéla une tumeur du col de l'utérus. Je décidais à ce moment de retourner voir le praticien et le laissais faire, sans anesthésie, la biopsie la plus incroyablement douloureuse et barbare (il m’avait dit que je n’aurais pas mal – que je ressentirais un peu comme pour les douleurs menstruelles !).
Ainsi donc la mystérieuse tumeur primaire n’était plus un mystère. Mon diagnostic ? Carcinome adénome du col de l'utérus, métastasé aux ovaires. Un test sanguin montra que le CA125 avait augmenté et, malheureusement, mon ventre commença à enfler. Je commençais à avoir l’air d’être enceinte. Ajouté à cela, mon poumon s’était rempli à nouveau de liquide et j’avais des difficultés à respirer.
Je devais regarder en face le fait que je ne surmonterais pas ceci avec seulement un régime et des tentatives de pensée positive.
Le temps fut venu pour moi de faire quelque chose de drastique – J’avais acheté un livre de Bill Henderson intitulé « A guide to gentle non-toxic healing » (« Un guide pour une guérison douce non toxique »). Je lus sur la chimiothérapie à l’insuline qui est faite avec une hyperthermie du corps tout entier. Ça se passe ainsi : on vous fait une anesthésie générale, on vous chauffe jusqu’à 41,6° C en utilisant des lampes à chaleur, on met du glucose dans vos veines suivi d’insuline, la combinaison desquels rend les cellules cancéreuses très actives – elles commencent à dévorer tout le glucose, alors la chimiothérapie va dans les veines et les seules cellules qui l’attrapent sont celles qui sont actives (c’est-à-dire les cellules cancéreuses).
Ce qui signifie que seulement 10% des drogues chimiques sont nécessaires et que votre système immunitaire et vos cheveux sont sauvés des effets dévastateurs résultant habituellement de la chimiothérapie.
Associer la thérapie de potentialisation de l’insuline, ou IPT, avec l’hyperthermie est une combinaison terrible aussi longtemps que les tumeurs sont concernées.
Le jour suivant, une très bonne amie m’appela : « As-tu entendu parler de la chimiothérapie avec insuline ? » me demanda-t-elle.
Je crois que lorsque la vie vous guide, vous recevez les messages dont vous avez besoin de plus d’une source. Je sentis que j’étais guidée pour me diriger vers l’IPT.
Je me rendais donc à la clinique du Dr Dowes en Bavière – seule, malade et apeurée et prête pour une forme de guérison radicale.
Je rentrais une semaine plus tard pour Noël, ensuite deux semaines plus tard, je repartais à nouveau pour deux semaines supplémentaires. Mes cheveux ne sont pas tombés mais je me suis sentie incroyablement toxique. Le premier traitement m’a provoqué une profonde thrombose veineuse et comme résultat je m’étais injectée de l’héparine chaque jour. Quand je fus à l’hôpital pour la seconde fois, j’eus une hémorragie cérébrale due à l’héparine ! Les symptômes en furent des troubles de la vision. Ce qui me conduit à subir un scanner du cerveau et à la découverte consécutive de tumeurs cérébrales –entre cinq et sept !
J’étais supposée retourner en Allemagne pour davantage de traitement, mais ils m’ont dit que je devais faire retirer ces tumeurs du cerveau avant de revenir. Ils suggérèrent le Couteau Gamma (radiation minutieusement ciblée), disponible à Londres dans le privé.
C’était un mois de janvier froid en Grande-Bretagne et j’avais atteint mon point le plus bas. Tout me semblait vraiment trop dur –je sentais que je n’arriverais à rien avec ma guérison, j’étais désespérée.
Je haïssais être malade –je suis quelqu’un qui aime beaucoup s’amuser, beaucoup danser, beaucoup rire, beaucoup socialiser et là je vivais seule avec mon chien, malade et ne profitant pas de la vie. Je pris une décision à cette époque –je ne serais pas malade longtemps. Soit j’irais mieux soit je mourrais.
Quand je pensais à la mort cependant, je me sentis si triste de laisser derrière moi mon chien, ma maison, et mon jardin. Je sentis aussi que ça serait un vrai gâchis alors que j’avais appris tant de choses dans ma vie et savais que je serais un bien meilleur thérapeute que jamais auparavant, si je pouvais juste m’en sortir et faire disparaître ce cancer. Je ressentis clairement que la guérison était ce que je voulais et je la voulais rapidement.
Je fus largement inspirée par Esther Hicks qui « channelise » Abraham. Je l’avais écoutée chaque jour depuis 18 mois et avais tant appris par elle au sujet de ce que nous créons sur notre propre réalité. Je réalisais que je devais commencer à imaginer comment cela serait d’être en bonne santé et que je pouvais créer moi-même la santé dans mon corps en utilisant mon esprit. Je fus aussi inspirée par « Le Secret » et par « What the Bleep » (films au sujet de la réalité que nous créons). J’ai écouté Wayne Dyer, Gregg Braden, Louise Hay et Carolyn Myss.
J’ai continué la thérapie Gerson, mais fis quelques changements pour l’améliorer. Je commençais à inclure plus d’aliments crus et de germes. Je réalisais que la thérapie n’avait pas changé avec la science et qu’elle n’était plus la thérapie « limite » qu’elle était autrefois. J’ai aussi réalisé que je pouvais faire beaucoup plus avec les plantes que ce que je faisais.
Une fois que je pris la décision que je devais guérir vite, les choses commencèrent à bouger rapidement. Je trouvais une combinaison puissante de plantes réductrices de tumeur et devins extrêmement créative avec elles.
Je fis des compresses pour mon cerveau en utilisant le chaparral, l’hydraste du Canada, le trèfle rouge, l’orme rouge et le thuya. Je commençais à prendre de fortes concoctions de plantes anti-tumeurs, et à avaler de grandes quantités de curcuma qui aide à stopper l’approvisionnement en sang des tumeurs.
Je commençais à faire des irrigations avec des herbes anti-tumeurs de façon à saturer la circulation pelvienne. Je commençais aussi à faire du jus d’ail sauvage que je trouvais presque entièrement dans mon jardin, comme il m’est soudainement apparu que mon jardin était en train de faire de son mieux pour me guérir.
Puis, en février, une de mes meilleures amies, qui vit à Londres, me demanda si j'avais entendu parler de Psych-K (Déprogrammation mémorielle). Elle me dit que c'était une façon de reprogrammer l'esprit de façon à pouvoir changer votre vie.
Je n’avais pas entendu parler de cela et n’y prêtais pas trop d’attention jusqu’au jour suivant où une autre très bonne amie qui vit à Bristol me demanda si j’avais entendu parler de Psych-K. Elle avait assisté à une conférence donnée par un praticien Psych-K et sentait que cela pouvait m’aider.
A nouveau, il semblait que la vie me faisait savoir haut et clair qu’il y avait quelque chose que je devais faire. J’assistais à une session et fus enthousiasmée. En utilisant la kinésiologie (test musculaire) vous établissez quelles croyances sont dans l’inconscient –alors vous pouvez les remplacer par des croyances plus efficaces pour avoir la vie que vous désirez. Trois semaines après ma première session avec Mary, j’allais faire un scanner du cerveau –les tumeurs cervicales avait disparu. HOURRAH ! Je continuais encore des sessions de Psych-K et, dès que je le pus, j’entamais une formation pour devenir praticienne Psych-K.
Chaque scan et test sanguin ensuite ont continué à montrer une amélioration de ma santé. Je décidais que la médecine moderne était efficace pour montrer les progrès –j’observais comme mes marqueurs de tumeur continuaient à chuter de plus en plus bas.
La bonne nouvelle est que vers juin ma tumeur du col de l'utérus avait complètement disparu –c’était neuf mois après qu’elle ait été diagnostiquée. Comme pour mes ovaires, il y a quelques craintes, mais je n’ai plus de cancer dans mon corps.
J’ai retrouvé mon énergie et ma joie de vivre et je me sens actuellement aussi bien que lorsque j’avais 20 ans. Les gens continuent à me dire combien je parais en bonne santé et personne ne peut croire que j’ai 43 ans.
Ma visite au Centre Hippocrate m’a aidée à consolider ma guérison et je me réjouis désormais d’une alimentation végétalienne, crue, emplie de germes avec des jus verts et un jeûne d’une journée par semaine.
J’ai perdu ma peur de traiter les personnes atteintes d’un cancer et au contraire me sens très stimulée de penser à la façon dont je peux aider. Je pratique également, à nouveau, comme herboriste médicale et praticienne Psych-K. Et j’ai décidé de me spécialiser dans les cancers féminins.
Vous pouvez me contacter à :
[email protected]
www.natureworx.com
www.cancerucan.co.uk
Tél. 01144 1179046343
Je suis en train d’écrire un livre « The healing power of cancer » (« Le pouvoir de guérison du cancer »).
Je suis aussi disponible par téléphone et par Skype pour des consultations, pour ceux qui ne peuvent pas voyager vers Bristol, en Grande-Bretagne.
Traduction d'un texte paru dans le magazine du Centre Hippocrate (Volume 29 - N° 1)
Note de Colette :
Si vous souhaitez entrer en contact avec cette personne, mais en êtes empêché à cause de la langue : contactez-nous à travers le blog, nous essaierons de trouver une solution.
Vous pouvez en savoir plus sur la thérapie Gerson sur cet article du blog.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.